Ramène La Popotte

Salon Omnivore Paris 2018

Salon Omnivore Paris 2018

Grâce à la marque Rougié, j'ai pu assister au Salon Omnivore à Paris le 6 Mars dernier à la Maison de la Mutualité.

Qu'est-ce que c'est ?
C'est un Salon qui regroupe des chefs nouvelle génération autour du salé, du sucré, de la boisson, le tout sur 3 jours autour de démonstrations culinaires, de master class et de rencontres.
Et cette année, l'Omnivore a fêté ses 15 ans.

L'origine ?
Tout a commencé avec un magazine de 12 pages en Octobre 2003. Titre à la une : " Jeune cuisine française, ça commence aujourd'hui ".
Désormais, c'est 10 000 visiteurs et 130 invités.

Son fondateur ?
Luc Dubanchet : journaliste chez BFM puis Europe 1, il a une proposition pour travailler au Gault et Millau qui est un peu en mode désuet à ce moment-là. Le monde de la cuisine est encore assez discret.
Quel que soit le sujet, il se revendique journaliste. Il le dit lui-même : " C'est toujours l'envie de comprendre qui m'anime, faire accoucher une parole ".
Il le fait très bien et il a raison. Raison de continuer et de croire à ces jeunes talents ; la preuve en est 15 ans après.

Omnivore apparaît aujourd'hui en festivals à travers le monde (Istanbul, Montréal, Moscou) et un Food Book existe également (revue semestrielle présente en librairie).


Mais ce n'est pas tout
En dehors des scènes culinaires, il y a de jolies découvertes à faire.
Sur un étage, il y a des marques qui viennent présenter leurs produits alimentaires pour qu'ils soient ensuite utilisés chez les restaurateurs.
Cela va du fromage, au saumon, à la charcuterie, au beurre, au foie gras et même des huîtres, du caviar, des pâtes ou les arts de la table.
Et sur un autre étage, les marques sont dédiées au monde des boissons alcoolisées ou non. À utiliser telles quelles ou en cocktail avec certaines boissons qui ne seront pas disponibles du grand public mais uniquement pour les professionnels.

Inutile de vous dire qu'en tant que blogueur, ce monde est bien différent de ce que l'on peut avoir comme habitude mais il est très intéressant de voir comment cela se passe pour les professionnels.
Et pourquoi pas, recueillir des informations pour notre travail ?
Et qui sait ? Peut-être qu'un jour cela nous concernera ? Ou pourquoi pas travailler pour les marques, être leur représentant ?
Le monde change et plein d'opportunités peuvent apparaître et se révéler. Il suffit d'être là au bon moment et de s'en donner la peine.

Que ce soit sur la scène salé ou sucré, les chefs se succèdent pour donner des master class.
La scène cocktail accueille des bartenders pour des démonstrations ou montrer leur(s) technique(s).
Une scène artisan est présente afin de mettre en avant les hommes et les femmes artisans, producteurs, éleveurs respectueux de leur environnement.
Une scène avant-garde, présentée comme think-tank pour la cuisine contemporaine pour échanger autour de thèmes ou de sujets d'actualités dans le monde culinaire.
Une scène café by Lavazza, qui met le café à l'honneur dans les plats autour de recettes présentées par les chefs mais aussi des ateliers latte art.
Une scène tasting, où des partenaires viennent faire des master class ou présenter un produit et permettre de le déguster ensuite.


Je vous mets quelques photos de produits vus sur le salon, je n'ai pas osé tout prendre, mais également de recettes dégustées lors des démonstrations.
Je vais faire ma " crâneuse " mais je ne le savais pas sur le moment, les cafés, capuccino, que j'ai pu déguster m'ont été servis par José Ramos qui a remporté le Championnat de France du café 2018.
J'ai pu découvrir les beurres de la maison Le Beurre Bordier ; le caviar Sturia ; le groupe Duvel ; la marque Schweppes avec des saveurs que vous ne verrez jamais en commerce.
Je suis passée chez Rougié où j'ai pu déguster différentes recettes à base de foie gras dont une terrine de foie gras, une tranche de foie gras en toute simplicité sur un toast (pas besoin de plus), un velouté d'asperges au foie gras et oeufs de saumon.
J'ai assisté à la découpe et la préparation d'une pintade réalisée par le Chef Jean-Marie Baudic.
J'ai également assisté à la démonstration du Chef Juan Arbelaez avec des produits de la maison Bellota Bellota. Différentes cuissons de viandes ibériques. Il a mis le porc à l'honneur avec des recettes terre-mer comme le porc grillé à la plancha assaisonné par la main de buddha et de l'anguille (la première fois que j'en goûtais), une autre partie du cochon appelé la pluma, morceau extra-tendre, avec une émulsion de pommes de terre.
J'ai assisté à la découpe sur le stand de Bellota Bellota de jambon et pu déguster du lomo, c'est l'une de mes charcuteries préférées.
J'ai pu voir le chef Denny Imbroisi, Chef du restaurant Ida, préparer une recette avec les pâtes de la marque Garofalo. Des rigatonis avec une sauce tomates, le parmesan remplacé par du pain rassis écrasé, du caviar, de la betterave. Cela m'a permis de déguster pour la première fois du caviar.
J'ai pu apprécier les préparations de la Chef Beatriz Gonzalez, Chef de trois restaurants à Paris, Neva, Coretta et récemment Le Rive Droite au sein de La Grande Epicerie de Paris. J'ai pu apprécier ses empanadas accompagnées d'une crème à base de café. Sa démonstration a eu lieu sur la scène de Lavazza. 
La dernière intervention à laquelle j'ai participé est celle du Chef Yannick Tranchant, pâtissier du Neva Cuisine sur la scène de Lavazza. Il a réalisé un sablé breton à la fève de cacao, une mousse de café, une gelée orange-passion et une ganache chocolat avec une meringue Suisse et des zestes de citron vert. Chef, j'ai gardé votre recette de sablé breton que je ferai certainement car très simple et oh combien délicieuse.

Au dernier étage, il y avait un espace entièrement dédié à Duvel Moortgat, partenaire d'Omnivore, qui a proposé pendant ces 3 jours une expérience inédite autour de la bière : Brew Avenue By Duvel Moortgat.
Je connais la marque, en achète, donc inutile de vous dire que j'ai fait un saut !
J'ai forcément (re)goûté la Duvel mais également Vedett et Maredsous. Je n'en ai pas bu plus, à consommer avec modération.
Celle que j'ai le moins aimé a été Vedett ; un goût trop amer pour moi en fin de bouche. Par contre, belle découverte avec Maredsous.
Au sous-sol, il y avait le groupe Transgourmet qui était présent. Des étals très bien présentés avec des fruits, des légumes, des produits frais (viandes et poissons). Cela m'a fait penser à un marché avec des produits très appétissants. Lors du salon, Transgourmet accueille sa Table d'hôtes.



Je ne me suis pas très bien organisée, je l'avoue, car je ne savais pas trop à quoi à m'attendre et j'ai donc raté de belles interventions. Si j'ai l'occasion d'y retourner, mon planning sera différent afin de pouvoir assister aux Master Class ou aux discussions.
Les démonstrations auxquelles j'ai assisté étaient vraiment très bien, intéressantes, et être de l'autre côté permet de voir également comment les restaurateurs et les chefs s'approvisionnent sur certains produits, l'envers du décors tout simplement.

Si j'avais un bémol ? Certaines marques, ou en tout cas les personnes représentant les marques, qui nous prennent de haut. Nous n'avons pas l'apparence de professionnels de la restauration ? Sûrement. Je ne savais pas que l'on se basait encore sur ce point-là.
Ces gens-là ne savent pas qui nous sommes. Oui, certains sont blogueurs. Oui, nous ne sommes pas restaurateurs connus, journalistes, ou tout simplement personnes influentes comme ils l'entendent mais cela donne une mauvaise image de la marque. Et si on l'était ? Si nous étions représentant de restaurateurs ? A méditer Messieurs et Mesdames...
Si un jour, notre statut vient à changer, nous aurions peut-être envie d'aller voir ailleurs que travailler avec eux.

Dans tous les cas, je n'ai aucun regret, car toute expérience est bonne à prendre et j'ai tout de même passé un très bon moment.
Je tire mon chapeau à Luc Dubanchet pour cette initiative de mettre en avant la jeune génération. Cela permet qu'elle se fasse connaître et aussi nous montrer tout leur(s) talent(s).

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